Quelles sont les monnaies de collection les plus difficiles à acheter sur eBay France ? La réponse se trouve dans la liste ci-dessous, qui contient les 100 monnaies les plus difficiles à acheter.

Ce qui rend ces monnaies difficiles à acheter c'est leur rareté et par conséquent leur prix qui est très élevé.

ces monnaies sont toutes en vente mais ne sont pas à la portée de toutes les bourses...

Parmi les pièces les plus rares et les plus chères se trouvent souvent des monnaies d'or en général anciennes. Les Louis d'or de Louis XIV, par exemple, peuvent atteindre des prix très élevés...

Les monnaies les plus chères ne sont pas toujours les plus difficiles à acheter...

Cependant les monnaies les plus chères ne sont pas toujours les plus difficiles à acheter. Certaines pièces de moindre valeur mais cependant très rares peuvent se retrouver en vente et passer inaperçues... jusqu'à ce qu'un collectionneur à la fois connaisseur et chanceux achète la pièce, réalisant ainsi une excellente affaire.

A défaut de s'offrir une pièce de cette liste, on peut toujours les regarder gratuitement et se rabattre sur des monnaies plus abordables (voir par exemple cette page : Les 100 monnaies les plus suivies par les collectionneurs)

Monnaies les plus diffilles à acheter

Le Manuel qu'a consacré Adolphe Dieudonné aux monnaies royales françaises était excellent au moment de sa publication en 1916, sauf quelques défauts mineurs (voir le compte-rendu ci-dessous), et il reste excellent aujourd'hui encore. Il donne aux collectionneurs le nécessaire arrière-plan historique qui permet de comprendre les monnaies royales françaises. Il est possible de le télécharger gratuitement au format pdf (voir ci-dessous)

Compte-rendu du tome II du Manuel de Numismatique française,consacré aux monnaies royales

A. Blanchet et A. Dieudonné. Manuel de numismatique française. Tome II: Monnaies royales françaises depuis Hugues Capet jusqu'à laRévolution, par A. Dieudonné,... Paris, A. Picard, 1916. En composant ce manuel de numismatique royale, M. Dieudonné s'est moins préoccupé de fournir aux collectionneurs le moyen d'identifier et de classer les monnaies des Capétiens que de faire connaître l'histoire dela monnaie avec l'histoire politique, administrative et économique dela monarchie française.

L'ouvrage est divisé en trois livres. Dans le premier sont exposés les caractères généraux de la monnaie royale. Il y est traité de l'organisation monétaire, des procédés de fabrication des pièces (frappeau marteau et frappeau balancier), des métaux dont elles ont été faites et des empreintes qu'elles ont reçues. On y trouve une étude très approfondie de la valeur de compte et l'énumération des noms officiels etpopulaires des espèces, classées suivant leurs diverses origines.

Le deuxième livre comprend l'histoire politique, économique et artistique de la monnaie. L'auteur a divisé, suivant l'usage, les huit siècles du règne des Capétiens en trois périodes qu'il désigne ainsi :

  1. Epoque du denier : le roi seigneur
  2. Epoque du gros : le roi et les seigneurs
  3. Epoque du teston et du Louis : la monarchie absolue

Entre les deux premières, la coupure est nette. Depuis le règne de Hugues Capet jusqu'à celui de Saint Louis, les rois n'ont fait frapper que des deniers. Les deniers royaux ne jouissaient d'aucun privilège vis-à-vis des pièces féodales; leur cours n'était assuré que dans l'étendue du domaine. Saint Louis obligea les vassaux à laisser circuler sa monnaie à côté de la leur. Dès lors, tandis que la monnaie de chaque seigneur n'a cours que dans les terres qui relèvent de lui, la monnaie du roi a cours dans tout le royaume. Saint Louis affirma la prééminence de sa monnaie en créant une pièce d'or, l'écu, et en émettant une espèce nouvelle d'argent, le gros, dont, en principe, la frappe était réservée au roi.

Quant à la troisième personne, elle est séparée de la précédene par la date (1513) de la création de la pièce lourde d'argent qu'on appelle teston, où, à l'imitation des monnaies romaines, le souverain est représenté en buste. Mais aucun fait important de la politique monétaire ne s'est produit alors. L'ordonnance symétrique des divisions adoptées par les numismates a donc quelque chose d'un peu factice.

Le dernier livre est, à lui seul, plus étendu que les deux autres réunis. M. Dieudonné y décrit les espèces frappées par les rois capétiens. Les monnaies sont classées d'après le lieu d'émission, pour la période comprise entre l'avènement de Hugues Capet et celui de Philippe-Auguste. De nombreuses figures illustrent le texte. Toutes n'ont peut-être pas été dessinnées d'après les originaux; j'ai peine àcroire que, sur un denier de Philippe Ier, soit représenté un édicule gothique, tel que celui que montre la figure 35.

Quant à ce que l'auteur dit de l'épigraphie monétaire, il convient de faire quelques réserves. Lorsqu'il écrit (p. 199), qu'au XIIIème siècle, "sans quitter l'onciale, les hastes se courbent, les angles s'arrondissent", il s'exprime d'une manière inexacte : ce sont précisément les hastes courbes et les angles arrondis qui différencient l'onciale de la capitale. Ce qui est vrai, c'est que les caractères onciaux se multiplient au XIIIème siècle. Le tableau des lettres employées dans les légendes monétaires donne un R pour un F (p.52).

La liste des ateliers, qui suit la description des pièces, renferme certaines indications trop peu précises : M. Dieudonné dit, sans plus, que tel atelier est "cité sous Jean le Bon", tel autre est "mentionné au XIVème siècle"; s'il ne voulait pas donner de détails, il pouvait renvoyer aux publications qui mentionnent ces ateliers, ou le cas échéant, à une autre partie de son propre livre.

Le nouveau volume du "Manuel de numismatique française" est l'ouvrage le plus complet qui ait paru sur l'histoire des monnaies capétiennes; il rendra de grands services aux archéologues et aux économistes. L'Académie des inscriptions et belles lettres l'a recommandé au public en décernant à l'auteur le prix Duchalais.

Max Prinet

[source : Bibliothèque de l'école des chartes, Année 1916, Volume 77,Numéro 1 p. 487 - 489]

Télécharger le Manuel sur les Monnaies Royales françaises deDieudonné

Manuel de numismatique française (Monnaies royales françaises depuis Hugues Capet jusqu'à la Révolution, par A. Dieudonné, 1916, format pdf)

Liens pour collectionner les pièces de monnaie

Collectionner les pièces de monnaie : un guide pour les débutants

Quelles sont les monnaies de collection qui intéressent le plus les collectionneurs sur eBay ? La réponse se trouve dans la liste ci-dessous. Pour actualiser la liste des 100 monnaies les plus suivies cliquez sur ce lien : 100 monnaies les plus suivies.

Liste des 100 monnaies de collection les plus suivies

La vidéo ci-dessous expose quelques éléments essentiels pour commencer une collection de pièces de monnaies.

Vidéo Commencer une collection de pièces de monnaie

Il est très facile de commencer une collection de pièces de monnaie

Il est très facile de commencer une collection de pièces de monnaie. Pour cela il suffit d’ouvrir son porte-monnaie et de trier les pièces. Pour commencer on peut enlever les pièces en double s’il y en a. Lors de ce premier tri il faut être très attentif à toutes les images et à toutes les inscriptions présentes sur les deux faces des pièces. Pour que deux pièces soient considérées comme des doubles, il faut qu’elles soient rigoureusement identiques. En cas de pièces présentes en double, on prendra soin de ne garder que les exemplaires des monnaies les plus belles, les plus propres, les moins abîmées. Dans une collection, évidemment la qualité des pièces compte.

Passé ce premier tri, on se trouve déjà en présence d’une petite accumulation de pièces toutes différentes qui peuvent constituer l’amorce d’une collection. Mais une collection n’est pas une simple accumulation aléatoire de monnaies. Il s’agit du regroupement intentionnel et de l’organisation des pièces selon un but précis. 

Qu'est-ce qu'une collection ? 

Par exemple on peut vouloir posséder un exemplaire de toutes les pièces françaises en euro. Il s’agit d’un thème de collection classique. Les collectionneurs du monde entier cherchent généralement à créer des collections de monnaies provenant de leur propre pays. Mais ce n’est évidemment pas la seule possibilité. 

On peut collectionner les monnaies modernes, mais aussi les monnaies anciennes. On peut collectionner les pièces selon leur origine géographique, par pays, mais aussi selon leur chronologie. On peut encore rassembler les pièces selon leur valeur faciale, selon les images qu’elles représentent, selon leur métal, selon la civilisation qui les a produites… Il existe une infinité de possibilités. Chaque collectionneur peut constituer la collection qui correspond le mieux à sa personnalité à ses goûts et à ses moyens.

Mais on ne peut pas construire une collection sans un minimum de connaissances et de documentation. Le collectionneur doit savoir où il va avant d’y aller sinon il risque de n’arriver nulle part. Heureusement, aujourd’hui, il est simple et facile de se documenter sur Internet. 

Lorsqu’il sait quelles pièces manquent à la collection qu’il veut constituer, le collectionneur doit échanger, acheter ou vendre les pièces en double et les pièces qui lui manquent. C’est ici qu’intervient la notion de rareté et de valeur. Généralement on trouvera rapidement et sans trop de difficulté les exemplaires les moins rares d’une série. Au début la collection avancera à grands pas et facilement. Mais c’est trouver les exemplaires les plus rares qui risque d’être plus compliqué, plus long et souvent plus onéreux. 

Compléter la collection est donc une question de temps pour trouver les pièces manquantes, mais aussi de moyens : il faut pouvoir acheter les pièces rares. A propos de la rareté des pièces on peut dire qu’elle découle à la fois des particularités des pièces (seuls quelques exemplaires ont été fabriqués par exemple), mais aussi de l’offre et de la demande : une pièce peut être rare mais n’intéresser aucun collectionneur pendant longtemps….

Pour résumer on peut dire qu’il est facile de commencer une collection de monnaies. Mais construire une belle collection demande quelques connaissances et un peu de méthode. 

Si vous souhaitez en savoir plus vous pouvez acheter le livre “Collectionner les Pièces de Monnaie, Un Guide pour les débutants”. Pour cela, cliquez sur l'image ou sur le lien ci-dessous :

 

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Au cours de l’histoire les pièces de monnaie n’ont pas toujours eu une valeur faciale inscrite sur une de leur face.
La vidéo ci-dessous est extraite du petit livre “Collectionner les Pièces de Monnaie, Un Guide pour les débutants”, explique comment la pratique d'écrire une valeur faciale sur les pièces de monnaie s'est imposée au cours du temps. 

Vidéo : La Valeur Faciale des Pièces de Monnaie

La lecture d'une pièce de monnaie est facile au premier abord...

La lecture d’une pièce de monnaie est facile au premier abord. C’est normal car les pièces sont avant tout un instrument de paiement et les autorités qui les fabriquent veulent qu’il n’y ait aucune ambiguïté. Il faut qu’on reconnaisse immédiatement la signification de la pièce, c’est-à-dire essentiellement quelle est sa valeur.

De fait la plupart des paiements en pièces de monnaie se font presque instinctivement, juste en observant la couleur et le diamètre de la pièce. En cas de doute un coup d’oeil rapide suffit à connaître la valeur inscrite sur une face de la pièce. Quand on paie, on ne lit pas systématiquement chaque pièce. Par contre le collectionneur doit être plus attentif : il doit identifier chaque élément présent sur la pièce.

En ce qui concerne la valeur des pièces elle est inscrite sur une des faces. Pour la désigner, on parle donc de “valeur faciale”.

La valeur faciale, qui semble tout à fait habituelle aujourd’hui n’a pas toujours été inscrite sur les monnaies. Dans l’Antiquité les pièces ne portaient pas de valeur. Chaque pièce avait une valeur intrinsèque qui suffisait à déterminer son prix. A l’origine cette valeur dépendait du poids des pièces qui étaient constituées de métaux précieux, or et argent principalement. La pièce valait donc son poids. Ce poids était garanti par l'autorité qui fabriquait les monnaies. C'est d'ailleurs pour cette raison que les pièces portaient la marque des autorités responsables de la fabrication. Une monnaie était donc un petit lingot de métal précieux portant une marque officielle qui garantissait sa valeur.
L’emploi des pièces supposait la confiance des utilisateurs. Cette confiance n'étant pas toujours acquise, pendant de longs siècles on a pesé les monnaies avant de conclure une transaction pour être certain qu'elles contenaient la bonne quantité de métal précieux.

Pendant l’Antiquité et jusqu’au XVIIIème siècle les monnaies ne portaient pas de valeur faciale. C’est le cas par exemple pour ce Solidus byzantin en or de l’Empereur Constans II frappé en 651-654 après Jésus Christ : la pièce valait son poids en or.

C’est au cours de l’Antiquité grecque que l’utilisation de la monnaie, si pratique pour les échanges quotidiens, est devenue une convention sociale, une habitude universellement répandue.

De petites monnaies sont apparues pour régler les achats de faible valeur. La valeur de ces pièces généralement constituées de cuivre ne dépendait plus uniquement de leur contenu métallique. On les acceptait uniquement car l’autorité émettrice avait apposé sa marque dessus. La valeur de ces pièces était “fiduciaire”, c’est-à-dire basée sur la confiance.
D’ailleurs les autorités qui les fabriquaient leur ont souvent donné un cours forcé. Cela signifiait que l’on était obligé de les accepter lors d’un paiement. En contrepartie l’Etat acceptait à son tour cette monnaie pour paiement des impôts.

C’est à Byzance qu’est apparue pour la première fois une valeur faciale sur les pièces. Il s’agissait de pièces de cuivre dont la valeur monétaire était dissociée de la valeur du métal qu’elles contenaient. Cette pratique n’a pas perduré et pendant tout le Moyen Age l’habitude s’est instaurée d’utiliser une monnaie de compte abstraite matérialisée par des monnaies sans valeur faciale. En France, c’est au cours de la Révolution que l’inscription d’une valeur faciale sur les monnaies a été mise en place, avec la naissance du Franc Germinal (27 mars 1803). L’habitude d’inscrire une valeur sur les monnaies s’est alors répandue dans le monde entier.

L’habitude d’inscrire une valeur faciale sur les pièces de monnaie, sur le modèle du Franc Germinal de Napoléon s’est répandue dans le monde entier après la Révolution française.

Cependant, on voit encore aujourd’hui quelques pièces de monnaie sans valeur faciale. Ainsi les pièces d’or d’investissement Britanniques, les Souverains d’or ne portent pas de valeur faciale. Elles valent leur poids en métal et leur valeur monétaire est d’une livre sterling. De même, les pièces d’or de type Krugerrand d’Afrique du Sud ne portent pas de valeur faciale. Là encore c’est leur contenu en métal précieux qui détermine leur valeur. Ces cas sont cependant des exceptions.

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Les fausses monnaies chinoises prolifèrent. On peut voir des dizaines de copies de monnaies de collection sur des sites comme Alibaba et Aliexpress, qui sont les vitrines des produits manufacturés de la Chine. Ces sites sont réputés pour leurs contrefaçons bon marché. Le secteur des monnaies de collection ne fait pas exception à la règle, il est également concerné.

Fausses monnaies chinoises : comment éviter les arnaques

Fausses monnaies chinoises : comment éviter les arnaques

Vidéo : Fausses monnaies chinoises : comment éviter les arnaques

Des centaines de fausses monnaies chinoises

On peut voir sur Alibaba et Aliexpress des dizaines de copies de pièces de monnaie de collection. Il existe des copies de pièces de tous les métaux : or, argent, cuivre, nickel, etc, mais aussi de toutes les époques et de tous les pays.

Prolifération de fausses monnaies chinoises

Prolifération de fausses monnaies chinoises

Les faussaires chinois fabriquent souvent des faux grossiers, reconnaissables à l’oeil nu. Ils les vendent d’ailleurs comme des copies et non pas comme des monnaies de collection originales, bien qu’elles ne portent aucune indication sur le fait qu’il ne s’agit que de copies.

Un faux grossier reconnaissable à l'oeil nu : fausse pièce de 100 francs or

Un faux grossier reconnaissable à l'oeil nu : fausse pièce de 100 francs or

Les pièces d’or et d’argent d’investissement sont concernées. Les faux sont parfois plus sophistiqués et plus fourbes que les simples faux grossiers évoqués ci-dessus. Par exemple il existe de fausses pièces d'or au coeur en tungstène, un métal qui a la même masse que l'or, et qui sont manifestement fabriquées pour tromper d’éventuels investisseurs.

Des fausses pièces du monde entier dans tous les métaux...

Des fausses pièces du monde entier dans tous les métaux...

Fausse pièce Gold Eagle : coeur tungstène plaquée or

Fausse pièce Gold Eagle : coeur tungstène plaquée or

Ces fausses monnaies concernent tous les pays du monde. Dans cet impressionnant catalogue, on trouve les pièces classiques les plus recherchées par les collectionneurs mais aussi quelques raretés, comme par exemple des monnaies du XVIIème siècle.

Copies de monnaies rares du XVIIème siècle

Copies de monnaies rares du XVIIème siècle

Les marchands de fausses monnaies chinoises trouvent des acheteurs dans le monde entier. On peut par exemple acheter de fausses pièces d'or Américaine Gold Eagle d'une once d’or pour 2 dollars. Mais qu’en font-ils ? Certains revendeurs peu scrupuleux les revendent sur ebay ou amazon pour gagner quelques euros.

Ils ne se rendent sans doute pas compte qu'en important des copies ils risquent des poursuites pénales pour importation de contrefaçon voire pour complicité de fabrication et de diffusion de fausse monnaie. Dans ce cas les peines sont extrêmement lourdes. En France par exemple, la contrefaçon ou la falsification de monnaie ou billets ayant cours légal est punie de 30 ans de prison et de 450000 euro d'amende.

Cependant, la peine encourue pour la seule mise en circulation de fausse monnaie est moins lourde : 10 ans de prison et 150000 euro d'amende seulement. La fabrication et la commercialisation de contrefaçons d'anciennes pièces qui n'ont plus cours légal sont également passibles de lourdes sanctions pénales.

Les contrefacteurs et leurs complices s'exposent à de très lourdes sanctions pénales

Les contrefacteurs et leurs complices s'exposent à de très lourdes sanctions pénales

Pour éviter de se faire arnaquer, le collectionneur doit commencer par éviter les achats sur Alibaba, où, semble-t-il, pas une seule pièce de monnaie de collection authentique n’est en vente.

Il faut ensuite prendre en compte le prix de vente de la pièce : un prix de vente très bas pour une pièce réputée rare est un signe que la pièce peut poser problème.

On peut ensuite éviter les arnaques en achetant chez des marchands dont la réputation est établie depuis longtemps, qu’il s’agisse de marchands professionnels ou occasionnels.

Eviter les arnaques en achetant uniquement chez des marchands de confiance

Eviter les arnaques en achetant uniquement chez des marchands de confiance

En cas de doute sur une monnaie, deux vérifications simples s’imposent. Si possible, il faut d’abord avoir pris connaissance des caractéristiques techniques officielle de la pièce : quel est son diamètre, son poids, son épaisseur, l'aspect de sa tranche, son métal, ses graphismes.

Vrai et fausse monnaie : des vérifications simples

Vrai et fausse monnaie : des vérifications simples

On peut alors mesurer le diamètre de la pièce et la peser à l’aide d’une balance de précision, en tenant compte de la tolérance et de l’usure éventuelle de la pièce. Des différences importantes d’épaisseur, de diamètre et surtout de poids indiquent la plupart du temps que la pièce est fausse. Pour en avoir le coeur net, on peut porter ses pièces chez un numismate professionnel pour les faire expertiser.

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Il y a quelques années un vendeur a proposé à la vente sur eBay une série d'une quarantaine de médailles appartenant à la « Galerie métallique des grands hommes français ». Il est assez intéressant de regarder les résultats de cette vente pour connaître non seulement la valeur de collection de ces médailles mais aussi la popularité actuelle des grands hommes français tels qu'on les voyait au début du XIXème siècle. C'est également une excellente occasion d'évoquer l'histoire de cette série qui mérite certainement d'être connue.

Exemple de médaille de la Galerie métallique des Grandshommes français : Descartes

Médaille de Descartes dans la galerie métallique des grands hommes

La Galerie métallique des grands hommes français (que l'on peut abréger par les lettres « GMGH ») est née en 1816 de la volonté de Louis Bérard (1783-1859), qui fut un politicien, un ingénieur, un industriel et un haut fonctionnaire français. Le contexte politique de 1816 est celui de la Restauration : après la défaite de Napoléon à Waterloo (1815), la France vaincue renoue avec un régime monarchique. Ce contexte politique, mais aussi la personnalité de Louis Bérard ne furent évidemment pas sans conséquences sur la nature de la Galerie métallique des grands hommes français.

Louis Bérard : un libéral patriote

Bien que son père ait été guillotiné en 1794 pour avoir pris parti pour le roi, Louis Bérard fut un fervent défenseur des idées libérales. Il servit fidèlement Napoléon, ce qui lui valut d'être provisoirement écarté du Conseil d'Etat en 1815 avant d'être rappelé en 1817 et d'en ressortir de nouveau en 1820. Il faut noter que Bérard fut non seulement un libéral, mais aussi, par la suite, un opposant très résolu au roi Charles X. Bien que sa vie politique ait été très agitée, Bérard a toujours été un grand serviteur de l'Etat à la façon de l'Ancien Régime ainsi qu'un fervent patriote.

En plus de ses engagements politiques, Bérard fut un industriel particulièrement actif et la création de la série de médailles sur les grands hommes français montre son dynamisme. Cependant, cette activité de « médailleur » ne fut pour lui qu'une activité de prestige, d'honneur et de patriotisme. Il tira certainement bien plus de revenus de sa Compagnie d'éclairage au gaz ou de ses forges d'Alès que des médailles des grands français.

La Galerie métallique naît en 1816, en pleine restauration monarchique

L'idée première qui a présidé à la création de la GMGH, c'est l'idée patriotique. Louis Bérard a sans doute eu l'intention de rappeler un glorieux passé français après l'écrasement de la France à Waterloo. Il a voulu redonner une raison d'être fiers aux français vaincus.

Mais, compte tenu du contexte politique de restauration monarchique, il ne pouvait pas être question d'évoquer les gloires politiques et militaires récentes et Napoléon est le grand absent de la galerie métallique. Son ombre plane pourtant sur cette série de médailles. Il faut remarquer que les rois de France sont eux aussi absents de la série qui se veut plus ou moins apolitique (ni bonapartiste ni royaliste) : la GMGH est essentiellement constituée d'hommes de science, d'hommes de lettres et d'artistes.

Portrait de Jacques Delille dans la Galerie métallique desgrands hommes

Portrait de Jacques Delille dans la Galerie métallique des Grands hommes


« L'ombre de Napoléon plane sur la Galerie métallique des grands hommes français »

Le bibliothécaire et érudit Jules Berger de Xivrey a publié en 1837 une excellente présentation de la GMGH (cf. bibliographie n°3). Dans cette présentation il évoque, en plus du patriotisme, les autres motivations qui ont conduit à la création de la Galerie métallique. Louis Bérard aurait remarqué que la plupart des hommes célèbres avaient déjà leur médaille, mais que la collection de ces médailles était rendue très difficile en raison leur diversité et de leur éparpillement. Bérard voulut donc créer une série uniforme et homogène, qui soit aussi complète que possible.

Nous avons vu ci-dessus que l'idée de représenter la totalité des grands hommes n'était tout simplement pas possible en raison du contexte politique. Et puis pour créer une galerie exhaustive des Grands hommes français, il aurait fallu donner une définition rigoureuse de ce qu'est un Grand Homme. Jules Berger de Xivrey n'est pas d'accord avec tous les choix qui ont été faits : certain « grands hommes » de la GMGH ne sont pas assez grands à son goût... c'est le cas notamment de Parny, qui s'était fait connaître en 1778 par ses « Poésies érotiques », cause suffisante selon lui pour être banni de la liste des Grands hommes. La Galerie métallique ne pouvait être de toute façon qu'une liste incomplète, partiale et influencée par la situation politique deson temps.

La GMGH : une société anonyme à but non lucratif


La Galerie métallique des grands hommes français est née le 28 août1816 sous la forme d'une société anonyme (cf. bibliographie, n°2). Si l'on en croit Jules Berger de Xivrey, Bérard aurait communiqué son projet à « plusieurs personnes de sa connaissance, prises dans différentes positions, dans différentes carrières, de manière que chacun pût apporter, dans le choix des grands hommes à immortaliser ainsi, les prédilections de sa profession, de ses goûts, de ses habitudes. Chacun de ces actionnaires désintéressés pour tout autre objet que l'illustration nationale, versa une somme de 500 francs, dont la réunion permit de commencer cette libérale entreprise ».

Deux faits ressortent des remarques qui précèdent : la GMGH fut créée par une association de notables de haut rang, puisque 500 francs représentaient une somme considérable à l'époque; et cette société n'avait pas un but lucratif, mais uniquement artistique et patriotique.

Après 2 ans d'euphorie les caisses de la GMGH sont vides


La GMGH rencontra d'abord un franc succès auprès des hommes riches et éclairés. Pendant les deux premières années d'existence de la Société, les bénéfices de l'entreprise, auxquels les actionnaires avaient renoncé, furent suffisants pour : « 1° décerner un prix au graveur qui, d'après le jugement de l'Académie des Beaux Arts, aurait exécuté la meilleure médaille pendant l'année; 2° à faire graver en taille-douce les médailles publiées, entourées d'élégants attributs et suivies d'un texte explicatif. Ce texte offrait à la fois une courte notice biographique du personnage représenté et l'indication des sources d'après lesquelles la médaille avait été gravée, pour constater l'authenticité et la ressemblance. » (cf. Berger de Xivrey, op.cit). Mais cette pratique n'est pas allée au-delà de 20 médailles : deux ans après sa création, la GMGH avait en effet cessé d'être bénéficiaire. Malgré tout, l'entreprise existait encore plus de vingt ans après sa création et avait presque accompli le projet initial qui prévoyait la publication de 120 médailles.

Médaille représentant le peintre Poussin dans la Galeriemétallique des grands hommes

Médaille représentant Poussin dans la Galerie métallique des grands hommes français


Pourtant la série officielle n'est pas allée au-delà des 118 médailles qui existaient déjà en 1837. Le catalogue des coins de la série, publié en 1892 (cf. biliographie, n°4), ne comprend d'ailleurs que 118 numéros. A cette liste, il faut ajouter la médaille de Jacques Callot par le graveur Caqué; cette médaille porte la date de 1838 (soit un an après la parution du texte de Jules Berger de Xivrey). Le revers de cette médaille, outre la mention habituelle de la date de naissance et de décès de Jacques Callot, porte la mention suivante : "Supplément à la galerie numismatique des grands hommes français, par les soins de G.de Pixerécourt, son compatriote. 1838". C'est donc à l'initiative personnelle d'un compatriote nancéen de Jacques Callot, l'auteur dramatique et bibliophile Guilbert de Pixerécourt, que la 119ème médaille de la GMGH a vu le jour. A propos de la 120èmemédaille, il semble qu'elle n'ait jamais été publiée.

De nombreux graveurs ont collaboré à la GMGH

Bien que le prix décerné au meilleur graveur n'ait duré que peu de temps, les rémunérations versées selon un système progressif parvinrent à attirer les maîtres graveurs aussi bien que les jeunes « espoirs de la gravure ». Laissons encore une fois la parole à Jules Berger de Xivray : « Une somme fut fixée, comme maximum, pour les artistes célèbres. Les jeunes artistes qui vinrent associer leurs noms encore nouveaux à ceux de ces maîtres de leur art ne reçurent pour leur première médaille que la moitié de ceprix, qui, par des augmentations successives, se trouvait porté, après la quatrième médaille, au même taux que la somme payée aux maîtres. ».

Les 22 graveurs dont les noms figurent dans la liste suivante ont réalisé des médailles dans la GMGH; le chiffre entre parenthèses indique le nombre de médailles dues à chaque graveur :

Andrieu (1), Barre (1), Caqué (11), Caunois (11), Chardigny (1), Depaulis (10), Desboeufs (2), Domard (9), Donadio (5), Dubois (7), Dubour (1), Galle (2), Gatteaux (17), Gayrard (15), Grandjean (Caroline)(1), Jaley (1), Leclerc (1), Masson (3), Montagny(1), Petit (8), Rogat (1), Pingret (3), Vatinelle (2) et Vivier (5).

Gatteaux et Gayrard ont été les graveurs les plus actifs avec respectivement 17 et 15 médailles, tandis que Caqué et Caunois sont les auteurs de 11 médailles chacun. Parmi les particularités, on peut noter qu'une « graveuse » unique, du nom de Caroline Grandjean a contribué à la série des Grands hommes : on lui doit le portrait de Madame Deshoulières (médaille n°34 de la série).

Catalogue de la Galerie médailles des grands hommes français

Afin que les collectionneurs puissent soit se lancer dans la collectionde la GMGH (ou la compléter), des tableaux qui reprennent la liste detoutes les médailles sont disponibles au format pdf. Il est possible detélécharger ces tableaux gratuitement et de les imprimer :

Catalogue de la galerie métallique desGrands hommes (format pdf)

Liste des prix de vente réalisés sur eBay(format pdf)

Le tableau n°1 reprend la numérotation de l'inventaire des coins des médailles françaises réalisé en 1892 (cf. bibliographie n°4). Cet inventaire ne contient que 118 numéros; les médailles sont classées par ordre alphabétique du nom des Grands hommes mais ce classement est imparfait (par exemple la médaille n°118, au nom de Varin est rangée en dernier et qui aurait dû figurer au n°110, avant la médaille deVauban).

Comme nous l'avons vu ci-dessus, le catalogue initial devait comprendre120 médailles, mais il n'a été possible d'en identifier que 119. La dernière médaille date de 1838, soit 1 an après que Jules Berger de Xivrey ait écrit son texte (cf. bibliographie n°3); il s'agit lamédaille de Jacques Callot par Caqué, qui porte le n°119 dans letableau n°1.
 
L'avant-dernière colonne du tableau mentionne les prix réalisés par les médailles sur eBay lors de la vente du début septembre 2009. Ces prix sont en euros.

En ce qui concerne la dernière colonne elle est destinée aux collectionneurs qui possèdent déjà des médailles de la GMGH ou qui souhaitent se lancer dans la collection de cette série : il est possible de cocher les cases, et éventuellement de noter la date d'achat et le prix payé pour chaque médaille.

Rareté, prix des médailles et popularité des grands hommes

C'est par la question de la popularité relative des grands hommes,ainsi que par la rareté et les prix de vente réalisés par les médailles lors de la vente eBay du début du mois de septembre 2009 que nous terminerons ce tour d'horizon de la Galerie métallique des grands hommes français.

Il n'existe pas (à notre connaissance) d'indications sur le tirage des médailles et sur leur rareté.
On peut noter par contre qu'il existe des refrappes (= rééditions) postérieures au tirage original; on peut les identifier à l'aide des poinçons spécifiques qui figurent sur la tranche des médailles, alors que les émissions originales ne portent aucun poinçon.

Ces médailles rééditées ont forcément moins de valeur que les émissions originales. L'état des médailles, dont certaines ont mal traversé les siècles, peut cependant influencer leur prix final.

Les prix réalisés lors de la vente sont le résultat de la popularitérelative de chaque grand homme, puisque des médailles raresreprésentant de Grands hommes peu connus peuvent être plus recherchéesque des médailles communes de Grands hommes très connus...

La vente eBay a porté sur 42 médailles, soit un peu plus d'un tiers dela totalité de la série. Ces 42 médailles ont réalisé un prix total de 1128,87 euros, soit un prix moyen de 26,87 euro par médaille.

La médaille la plus chère est celle... de Jacques Callot (n°119, prix réalisé : 67,54 euros). Ce prix s'explique certainement par le caractère exceptionnel de cette médaille, qui, comme nous l'avons vu, est un supplément à la liste initiale, plutôt que par la popularité deJacques Callot lui-même, dont il faut bien reconnaître qu'il est bien oublié aujourd'hui...

Le tableau n°2 expose la liste des Grands hommes triée selon le prix final réalisé par les médailles. La liste ne contient aucun invendu, mais les observateurs attentifs ne manqueront pas de remarquer que les théologiens se trouvent plutôt vers la fin du palmarès... La Fontaine et Descartes, deux esprits très vifs quoique très différents, n'ont quant à eux réalisé que des« scores » médiocres : c'est à peine si leurs médailles dépassent la vingtaine d'euros; au contraire, le beau portrait de madame de Sévigné par Gayrard (médaille n°101) réalise un score très honorable (8ème position au classement); Richelieu, puissant mais controversé artisan de l'unité française, n'obtient que la 7ème place. Et, une fois n'est pas coutume, c'est un maréchal, Turenne, qui prend la première place. Pour le reste, chacun jugera ce classement selon ses connaissances et selon ses goûts.

Bibliographie


1. Abrégé de la vie de Louis Bérard dans le « Dictionnaire universel des contemporains, contenant toutes les personnes notables dela France et des pays étrangers », par G. Vapereau, Paris,Hachette, 1858.
2. « Collection complète des lois, décrets, ordonnances... etc », par JB Duvergier, tome 21, Paris 1827, col. 12
3. « Galerie Métallique des grands hommes français », pages 342-352 dans : « Essais d'appréciations historiques, ouexamen de quelques points de philologie, de géographie, d'archéologieet d'histoire, » par Jules Berger de Xivrey. Tome Premier, Philologie – Géographie. Paris, Desforges, Libraire-Editeur, rue du Pont-de-Lodi, n°8, 1837
4.« Médailles françaises dont les coins sont conservés aumusée monétaire », par Direction des monnaies et médailles, Paris, Imprimerie nationale, 1892

Les différentes éditions citées ci-dessous sont disponibles sur GoogleLivres (http://books.google.fr/), à l'exception du n°4 que l'on peut consulter sur le site www.archivesmonetaires.org

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